#1 - Ce n'est pas les habitudes entre Noël et le Jour de l'an qui compte, mais plutôt, les habitudes entre le jour de l'an et Noël!
-Marianne Pleau, Nutritionniste-diététiste
Cette phrase est probablement l’un des meilleurs antidotes à la culpabilité alimentaire. À l’approche des Fêtes, on craint souvent de « ruiner » tous nos efforts de l'année. On s’imagine, à tort, que quelques soirées festives vont effacer des mois de saines habitudes de vie. Heureusement, l’impact global sur notre santé ne se joue pas sur cette courte période, mais bien sur la constance des 51 autres semaines de l’année. C’est encourageant quand même!
Je vous invite donc à voir ce moment de l’année comme une occasion de célébration, de connexion et de plaisir, plutôt qu’une période d’excès à devoir «compenser» en début d’année. Vos légumes verts, votre routine et votre équilibre vous attendront sagement en janvier, là où ça compte vraiment.
#2 - Une portion de plaisir bien dosée, ça fait aussi partie d’une saine alimentation.
-Mélissa Henri, Nutritionniste-diététiste
L’alimentation ne sert pas uniquement à combler nos besoins en vitamines et minéraux; c’est aussi une occasion de se faire plaisir, de passer de beaux moments en bonne compagnie et de nouvelles saveurs! «Alimentation» et «nutrition» ne sont pas synonymes.
Souvent, en tentant de supprimer complètement les aliments jugés « moins santé », on crée un sentiment de privation qui mène inévitablement à des excès plus tard. C’est pourquoi intégrer une portion de nos aliments favoris, sans culpabilité, est une stratégie gagnante.
Bien manger, ça inclut autant les aliments nourrissants pour le corps que ceux nourrissants pour le cœur.
#3 - Ramènes-toi des petites saucisses dans le sirop!
-Chloé Brassard, Nutritionniste-diététiste
Dans ma pratique, je remarque souvent un empressement à manger tout plein d’aliments appréciés durant le temps des fêtes. J’en suis moi-même victime! Cela dit, on me rapporte fréquemment un sentiment de culpabilité ou d’inconfort (qu’il soit physique ou psychologique) face à cette plus grande consommation alimentaire. Bien que tout ça soit normal, il n’en reste pas moins qu’il existe un coupable généralisé : le sentiment d’urgence.
C’est ce sentiment que si nous n’en profitons pas maintenant, nous ne pourrons plus en remanger avant bien longtemps. C’est cette urgence de manger quelque chose là maintenant! Ce sentiment d’urgence peut être réel (je ne pourrai plus en remanger avant l’année prochaine) ou perçu (je n’achète pas ce genre d’aliments dans mon quotidien).
Que ce soit des petites saucisses dans le sirop, le fameux ragoût ou la tarte tant attendue, certains aliments sont plus concernés par le sentiment d’urgence. Alors voici quelques astuces pour limiter le sentiment d’urgence :
- S’en rapporter pour chez soi, ou l’on pourra en profiter encore une fois
- Se promettre d’en racheter ou d’en cuisiner éventuellement
Alors, ramènes-toi des petites saucisses dans le sirop si tu en as envie!
On peut faire confiance à nos signaux de faim et de satiété pendant toute l'année!
-Geneviève Nolet, Nutritionniste-diététiste
On a souvent l'impression que le temps des Fêtes est une zone de turbulences où l'on perd tout repère face à la nourriture. Pourtant, notre corps, lui, ne prend pas de vacances! Même entouré de buffets à volonté, il continue de nous envoyer des messages clairs. Il reste notre meilleur guide pour nous indiquer quand commencer à manger et, surtout, quand nous arrêter.
Le défi, c'est souvent le bruit ambiant et les distractions qui nous empêchent d'entendre ces signaux. Je nous invite donc à ralentir et à porter attention à notre ressenti. Prenons le temps de savourer chaque bouchée et demandons-vous en cours de repas : « Est-ce que j'ai encore faim ou est-ce que je mange par automatisme? ». Faire confiance à son corps, c'est la clé pour sortir de table satisfait et léger, prêt à profiter du reste de la soirée.
Débuter une nouvelle tradition - Le pot des bons moments
-Clara Forget, étudiante au Baccalauréat en nutrition
Le temps passe vite, et j’oserais dire, de plus en plus vite. Quant à lui, le temps des Fêtes fait partie de ces rares périodes où l’on prend réellement le temps d’appuyer sur « pause » afin de profiter pleinement de moments avec nos êtres chers. Alors, comment propager cette philosophie des Fêtes pendant l’année, alors que l’on est tous débordés par nos quotidiens respectifs? En fait, il y a quelques années déjà, ma famille et moi avons décidé d’instaurer une tradition : le pot des bons moments 20XX.
Il s’agit d’un récipient à la portée de tous dans la maison. Tout au long de l’année, nous y glissons de petits papiers sur lesquels nous écrivons la date et décrivons brièvement un moment que nous souhaitons souligner. Cela peut être aussi simple qu’une sortie de ski de fond en famille, ou encore quelque chose de plus marquant, comme une graduation ou une promotion. Ainsi, au réveillon de Noël ou du Jour de l’An, nous pigeons à tour de rôle un petit papier et laissons son auteur revivre le moment en le racontant davantage. Chaque année, je me surprends à redécouvrir les bribes de l’année de mes proches et de la mienne. Fous rires, émotions et belles discussions garantis!
Besoin d’aide pour l’année 2026? Vos nutritionnistes sont au rendez-vous dès janvier pour vous aider à atteindre vos objectifs. Contactez-nous dès maintenant pour en savoir plus sur comment une nutritionniste-diététiste peut vous accompagner.


